dimanche

Enfant définitif



Frédéric : J’aime Antoine Doisnel, notre enfant définitif.

Tu parles en ciné-fils. Je ne sais pas si l'exercice a été profitable, moi. Que l'océan soit aussi un cul de sac ne manque pas de sel. Arrivé au bout (ou au début), il faudrait donc faire volte-face ? En un éternel aller-retour de la source à l'océan ? Ou passer le témoin dans un regard-caméra ? La mer, la mère, l'amer, tout cela est bien trop cousu du fil blanc des langes (des anges). Je l'aurais préféré noyé, ou marchant sur l'eau. Mais je l'aime aussi bien sûr, ce petit Narcisse. Simplement, l'attente est longue, à le regarder se mirer l'on se lasse.

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